Quand je rentrai, ma mère faisait la cuisine. Vêtue d'un tablier avec des macarons imprimés dessus, elle préparait des gâteaux au chocolat. Une douce odeur de chocolat au praliné et de caramel embaumait la petite cuisine. Quand elle me vit, une lueur s'alluma dans ses prunelles de saphir. Elle lâcha sa préparation chocolatée dans un bol et vint me voir.

-Marine! Ca va? As-tu pleuré? S'exclama-elle en se laissant choir sur le canapé.

Ma gorge se sera. Il valait mieux ne rien dire à ma mère au sujet de la lettre anonyme que je venais de découvrir.

-Non, penses-tu! Je suis juste un peu dépassée car je crois avoir raté un contrôle de maths... Mentais-je en fixant le plaid gris qui recouvrait un pouf blanc en bois.

-Tu es sûre, ma fille? Insista ma mère en me regardant droit dans les yeux.

-Mais oui, maman! Tiens, et si je t'aidais à finir le gâteau que tu préparais? Dis-je pour changer de sujet.

-C'est une très bonne idée, ma chérie! Allez, aide moi à faire fondre le caramel dans un bol. Ensuite on ira chercher les guimauves dans le cellier.

Je souris, emballée par les propositions de ma mère. Alors , je me saisis d'un second tablier et la rejoins dans la cuisine. L'odeur était divine. Le caramel n'avait qu'à bien se tenir...

Tout allait bien dans ma vie. J'avais de bonnes notes, des amis et une belle famille unie qui me soutenait à chaque projet que j'entreprenais. Par une soirée nuageuse et fraîche d'automne, alors que j'allai vider la boîte aux lettres je vis une lettre à mon nom. Curieuse, je décacheta l'enveloppe et vis un bout de papier à carreaux froissé. Je m'assis dans l'herbe verte mouillée pour lire ma découverte. Une écriture ronde et rouge remplissait la lettre. Mon visage vira soudain au livide. C'était une personne qui disait qu'elle me connaissait et saurai comment s'en prendre à moi et me faire du mal... Mon sang se glaça. La brise fraîche vint faire fouetter mes longs cheveux bruns contre mon visage et une petite larme d'inquiétude coula sur ma joue. Inquiète et seulement vêtue d'un haut en toile, je pris mes jambes à mon cou jusqu'à ma maison chauffée, frissonnante et apeurée. La lettre était pliée dans la poche de mon jean mais j'avais pris la décision de la jeter. J'avais l'impression d'avoir mis la main dans un terrible engrenage et ce n'était pas qu'une impression...

Ca vous a plu mes lecteurs? Bisous, Laura<3

{Re les lecteurs! Merci pour le soutien de tous, même deux ou trois personnes me font chaud au cœur.}

J'aimerais être populaire.

Ces trois mots me représentent. Moi, la fille cachée dans l'ombre des autres. Une étoile éteinte pendant que d'autres brillent de mille feux. J'aimerais que mes textes soient connus, avoir des abonnés et des gens qui me soutiennent. Est-ce si difficile que ça? C'est dur d'être une petite nouvelle sans personnalité qui veut se vider le cœur de tous ses soucis en mode anonymat. Mais suis-je vraiment ça? Suis-je vraiment une fille ennuyeuse qui n'a rien à raconter? Ou simplement moi-même... L'anonymat me donne des ailes. J'écris tout sans me soucier du regard des autres. J'espère simplement rester une anonyme parmi tant d'autres, que mon entourage et mon collège ne se doutent de rien. J'ai honte... J'ai honte que les gens puissent découvrir mes pensées ridicules et lire ce qui se cache au fond de mon cœur. Mon pauvre cœur à moitié brisé. Brisé par tout le mal qu'une personne m'a fait. Elle ne se doutera de rien, ni de ma tristesse enfouie au plus profond de moi-même ni de mes sanglots étouffés, seule et renfermée des autres.

Texte de ce que je ressens... Avis et indulgences. Laura.<3

{Bonjour à tous, mes lecteurs! Voilà mon premier article... Je suis un peu stressée, et j'ai comme tous l'angoisse de la page blanche. Je suis nouvelle ici. Un nouveau membre, inconnu aux yeux de tous. Je suis jeune, non professionnelle mais passionnée par l'écriture. Ici, vous en trouverez mais juste une chose, soyez indulgents!}

Je me libère à travers les mots. J'exprime tous mes sentiments. La rage, la colère, la joie, la jalousie, la tristesse, la déprime, l'incompréhension... Tous ces sentiments emmêlés dans mon esprit qui deviennent clairs sur une page blanche.                    Mon sang est l'encre. Je peux tout vaincre, tout affronter si avec moi, j'ai ma vision du monde qui m'entoure, ma plume et mon carnet. Je me sens en sécurité avec les mots. Ils me réconfortent, m'obsèdent.  Jeune? Je le suis. Passionnée? Je le suis aussi. Et sur ma page blanche, je me sens moi-même. Je me sens vivante, entourée et soutenue. La pièce manquante du puzzle. Alors, je me confie avec liberté, à cœur ouvert en compagnie de quelqu'un qui ne me jugera pas... Ma page blanche. Elle écoutera attentivement chaque mot que j'ai à lui livrer et gardera tous mes petits secrets accompagnés d'une tache d'encre et d'un dessin pour accompagner chacun de mes sentiments.

~Voilà mon premier texte, ma première chronique. Ce n'est pas très long mais assez expressif de ce que je ressens en ce moment. J'espère qu'elle plaira à mes lecteurs. Des avis et commentaires sont les bienvenus et s'il vous plaît, soyez indulgents.

Laura, jeune chroniqueuse. ♥