• Bonjour à tous, ou du moins à ceux qui me lisent. Cela fait si longtemps que je n'ai rien posté... Je ne sais que vous dire. Vous êtes deux à me suivre, ce n'est pas vraiment énorme, en effet. Mais si je suis ici aujourd'hui c'est car je me suis souvenue que j'avais un blog. Blog que j'ai longuement négligé. Je suis toujours autant passionnée par l'écriture malgré mon jeune âge, et j'écris énormément. Je suis désolée de ne pas avoir finie la chronique, je n'y ai plus pensé à la continuer sur le web... Dîtes-moi si vous aimez ce que j'écris, n'hésitez pas à m'écrire... Et parlez-moi de ma chronique. J'ai eu quelques messages d'encouragements alors merci! Je ne sais pas si je continue d'écrire en ligne ou non, après ça dépendra vraiment de vous... Moi, que ce soit en ligne ou non, j'écris toujours autant! J'attends vos messages... Bisous! Laura.


    votre commentaire
  • -Mais chut Adrien! Promets-moi de ne le dire à personne...

    Voilà qu'encore une fois j'avais gaffé. J'avais révélé comme ça, servi sur un plateau, mon horrible secret qui me ronge de l'intérieur à Adrien, mon meilleur ami. Tout y était allé. Ma vie fade, ma meilleure amie amoureuse, mon frère énervant au possible et cette satanée lettre! Au moins, maintenant, je n'avais plus de regrets. Juste des larmes scintillantes dans les yeux. Adrien me prit la main et me serra dans ses bras. il sentait bon les feuilles caramel d'automne. Puis dans un murmure, il me fit la promesse qu'il ne parlerait de rien à personne. C'était bizarre. La tension était palpable, il me regardait droit dans les yeux et essuyait avec un mouchoir en papier mes larmes chaudes.

    J'aurai tant voulu aller plus loin avec lui mais... Perdre son meilleur ami pour une erreur si bête?

    J'étais si nostalgique que j'espérais qu'il m'embrasse. Mais au lieu d'unir sa bouche à la mienne, il se détacha, soudain gêné, de mon étreinte.

    Puis soudain, un flash me revint... Il y a près de trois ans, Adrien avait déjà essayé de m'embrasser mais à cette époque-là, je n'avais rien voulu savoir de lui. Adrien avait été très affecté par cette nouvelle et ne m'avais plus adressé la parole durant un an. Il disait que je lui avait brisé le cœur, et au collège, je passais pour une sorcière. Puis après un an à me tourner la tête, Adrien m'avait tout pardonné grâce à Juliette qui lui avait mieux expliqué la situation. Serai-ce donc Adrien, que j'ai fait souffrir si longtemps qui m'aurait expédié toutes les lettres? Ou simplement le fruit de mon imagination? La première lettre racontait que l'auteur des lettres voulait se venger que je lui ai fait tant de mal dans le passé. Et quand on parlait des lettres avec Juliette, elle rougissait, honteuse. Serai-ce donc un de mes amis qui serait le coupable?

    Soudain, me voyant en pleine réflexion et an train de l'épier, Adrien, commença d'une voix monotone en baissant les yeux:

    -Je ne comptais pas t'avouer ça, mais ma conscience me pèse trop. Je n'en peux plus, Marine,  il faut que tu le saches...


    2 commentaires
  • Je n'arrive pas à finir cette satanée fiche. De quelle fiche je parle? Oups...

    En partant, Juliette m'a conseillé de remplir une fiche de personnes capables d'avoir envoyé les lettres de menaces anonymes.

    J'ai longtemps hésité mais cela peut faire une aide supplémentaire de faire une sorte de "check list", non?

    Pour l'instant, je n'ai mis que mon frère, des potes du collège et mon petit cousin. Ce n'est pas glorieux mais un de ces chenapans seraient dans le coup?  Aucune idée.

    Une farce ou une vraie menace? Impossible de ne pas s'effrayer. J'ai encore peur, même soutenue par Juliette. Elle-seule est dans la confidence. Et quand je relis les mots griffonnés écriture rouge carmin sur le bout de papier froissé, je deviens livide et mon sang se glace.

    Un bruit de rouille m'interromps dans mes sombres pensées... Le bruit de la boîte aux lettre! Quelqu'un est près de la boîte aux lettres!

    Pleine d'énergie, je m'élance en direction de la boîte aux lettres. Quand j'arrive, l'individu, alerté par mes bruit de pas prenait la fuite.

    Alors, haletante, je pris mes jambes à mon cou pour le rattraper. Mais plus aucune trace de lui... Est-ce en réalité un voisin? Quand même pas...

    Alors, songeuse et fatiguée, je reprends le petit sentier pour retourner chez moi.

    J'ignorais juste les regards inquisiteurs d'un individu vêtu de noir, avec une nouvelle lettre rouge carmin dans la main, qui me regardait m'éloigner, caché entre deux poubelles.


    votre commentaire
  • -Réfléchis, Marine! Qui pourrai t'en vouloir à ce point? 

    Assise en tailleur sur le tapis de fourrure de ma chambre, Juliette, ma meilleure amie, me questionnait sur toutes sortes de personnes que j'avais connu, dans le but de découvrir l'expéditeur des mystérieuses lettres.

    Oui, vous l'avez remarqué, je dis 'DES' lettres.

    Ce qui pousse à la conclusion qu'il y en a eu d'autres entre temps.

    En effet, hier soir, une nouvelle lettre avait fait son apparition dans la boîte aux lettres. Étrangement, elle n'y était pas le matin. L'expéditeur voulait donc qu'elle soit trouvée le soir... Bizarre.
    Or, le jeu était dangereux.
    Ma mère ne se doutait de rien mais si un beau jour elle découvrait une des lettres et apprenait en quelques mots griffonnés toute la vérité?
    Du coup, prudente de nature, je vérifiais cette satanée boîte aux lettres tous les jours et plusieurs fois par jours. 
    Ma mère était étonnée mais je l'avais facilement leurrée en lui disant qu'au collège nous avions envoyés des lettes de présentation à des correspondants irlandais dans  le cadre d'un projet d'anglais et que la réponse pouvait arriver à tous moments.
    Ma mère, dupe soit-elle, croyait chaque mot de ce gros mensonge.
    Mais revenons-en à nos moutons...
     
    -Désolée Juliette mais je ne vois vraiment pas. Peut-être Mon frère pour me faire une farce?
    -Marine! Quand même pas! Ton frère, même farceur, ne ferait jamais ça. Et de toutes façon, les choses anonymes, ce n'est pas son truc. Si c'était lui, il aurai signé ou t'en aurai parlé à coup sûr. 
    -Tu as sans doute raison. Mais je n'ai fait de mal à personne, moi! Qui voudrais me faire payer pour quelque chose que je n'ai pas fait?
    -Le mystère est grand... Et il a toutes les possibilités. Ça peut être une ancienne amie ou quelqu'un qui est très proche de toi... Ou pas du tout. Une farce ou quelque chose de sérieux. C'est compliqué à résoudre mais à deux, on peut y arriver.
    La main chaude de ma meilleure amie vint accrocher la mienne.

    Nous étions deux, fortes et prêtes à tout pour résoudre ce mystère. Cette petite bouffée d'adrénaline... Dorénavant, nous allons jour les Sherlock Holmes et résoudre cette énigme, ce mystère. Le mystère du bout de papier... 


    votre commentaire
  • -C'est délicieux, Marine!

    Ma mère se régalait devant notre gâteau au chocolat. J'avoue qu'il était très bien fait et la noix de coco semblait apporter cette petite touche d'exotisme... Je pris une seconde part en souriant à ma mère.

    Avant de me coucher, alors que je me mettais en pyjama, je vis dépasser dans la poche de mon jean le papier qui m'avait mis dans tous ces états... Soudain furieuse, je m'en empara, le déchiqueta en confettis et le jeta dans ma corbeille.

    Je me sentais mieux. Comme si le fait de jeter un papier pouvait m'alléger de tous mes soucis.

    Dents brossées et en pyjama, je lu un livre d'intrigues passionnant.

    Il racontait l'histoire d'une fille qui vivait seule avec sa mère et son frère et qui un jour, avait reçu un bout de papier anonyme la menaçant. Elle avait pleuré, crié et se demandait qui était l'expéditeur de cette lettre mystérieuse. Les dernières pages racontant le dénouement et la fin de l'intrigue étaient déchirées...

    Un peu comme ma vie et mon histoire.

    J'avais seulement ma mère et mon frère, un mystérieux bout de papier qui m'avait inquiétée et de l'intrigue. Comme si cette lettre avait mis du piquant à ma vie... Sauf que rien n'était fini. Tout ne faisait que de commencer et je sentais que le dénouement final était bien loin de ma  portée...

    Allongée dans ma lit, lumières éteintes,  la tête enfouie dans un coussin en coton je fermais les yeux. Comme pour faire le vide dans ma tête. Demain serait un jour nouveau, un jour où je découvrirais peut-être l'identité de l'expéditeur de ma lettre. En attendant, je songeais plutôt à m'endormir. J'entendais la respiration de la chambre de mon frère. Cela m'apaisait d'entendre la respiration de mon frère. Car je l'aimais fort. Il n'avait qu'un an de plus que moi, me taquinait et m'aidait à franchir les étapes de la vie. Songeuse, le sommeil vint me surprendre quand je pensais en vain à la journée qui m'attendrait le lendemain.

     

     

    {Ces chroniques vous plaisent, les gens? J'y mets tout mon  cœur et l'intrigue ne fait que commencer!}


    7 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires